C’est la musique improvisée qui a nourri ses premières expériences musicales sous les influences conjointes du « free jazz » américain (Ornette Coleman, Art Ensemble of Chicago) et des créateurs européens (Willem Breuker Kollektief).

Il développe ensuite une recherche personnelle à travers notamment de nombreuses créations radiophoniques pour France Culture, qui aboutit à la réalisation du disque J'ai longtemps détesté les villes, paru sur le label Signature-Harmonia Mundi (2002).
L’ordinateur, qui s’est révélé être un outil de composition extraordinaire à même de répondre à ses interrogations rythmo-mélodiques, est devenu un partenaire indispensable; il a ainsi travaillé avec Pablo Cueco et John Tchicai sur des projets mêlant improvisation et (re)composition électronique.

Avec Rodolphe Burger il développe le projet Planetarium, issu d'une création à la Cité des Sciences de Paris , projet qui, comme son nom l’indique, est appelé à voyager au loin : Japon, Canada,, Ouzbekistan , Chine, suscitant régulièrement de vraies rencontres avec des musiciens ou des vidéastes.
Il intervient également dans le spectacle de Rodolphe Burger Cantique des Cantiques / Hommage à Marmoud Darwiche. .

Avec Antoine Berjeaut, compagnon de route depuis 2004, il a composé une musique pour le film muet de Yazujiro Ozu, Chœur de Tokyo, qu’ils présentent sous la forme de ciné-concerts ou de concerts « sans cinéma » dans le cadre du projet Songs for the next glaciation (Japon, Lettonie, Tadjikistan), auquel s’est joint très récemment le percussionniste suisse Andi Pupato.

Il se consacre plus recemment à la vidéo pour proposer un dyptique de ciné-concerts autour de textes de Nicolas Bouvier : Usage(s) du Monde avec des archives de films de voyages en Asie Centrale et Hommes qui Marchent avec les mangas de Jirô Taniguchi.

Il entretien des liens forts avec des musiciens ouzbeks et des musiciens tadjiks, trouvant dans la musique étrangère/familière d’Asie Centrale un voisinage avec ses propres préoccupations de compositeur.